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Dazed And Confused

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Né à Baltimore (Maryland) le 26 septembre 1940, Gary Bartz apprend à jouer du saxophone alto à l’âge de onze ans et se produit dans la boîte de nuit que tient son père, que fréquentent des musiciens comme Art Blakey ou George Benson. Élève du conservatoire Peabody à Baltimore puis de la Juilliard School à New York, il est engagé en 1964 dans le groupe de Max Roach, avec la chanteuse Abbey Lincoln. Après un passage chez Art Blakey & His Jazz Messengers (1965-1966), le jeune musicien accompagne McCoy Tyner et Blue Mitchell.

En 1970, lorsque Miles Davis fait appel à lui pour la tournée et l’enregistrement de l’album Live/Evil, le saxophoniste s’est déjà orienté vers le jazz fusion avec le groupe Gary Bartz NTU Troop et les albums Libra (1968), Another Earth (1968) et Home! (1969), avant les deux volumes de Harlem Bush Music : Uhuru et Taifa (1971), puis Juju Street Songs (1972). En 1973, il collabore avec le quartette de Jackie McLean sur Ode to Super puis se dirige progressivement vers un jazz funk commercial après Juju Man (1976), ce qui donne lieu à sa période la plus connue du public avec les albums Music Is My Sanctuary (1977), Love Affair (1978) et Bartz (1980), dans lesquels il pratique un jazz accessible, parfois accompagné de choristes. Au fil des enregistrements suivants et entre ses collaborations avec le groupe Sphere (1982-1998),

Gary Bartz retourne à un style plus conventionnel : en 1988, il rend hommage à Thelonious Monk dans Reflections of Monk – The Final Fronteer, puis enregistre en quartette ou quintette, à travers les albums There Goes the Neighborhood (1991), Alto Memories (1995) ou The Red and Orange Poems (1995). En 2000, il collabore avec le guitariste tchèque Jarek Smietana pour l’album African Lake, puis enchaîne avec son groupe sur The Montreal Concert (2001). Par la suite, absorbé par les tournées, ses apparitions en studio se font plus rares avec le label OYO Recordings, mais il enregistre néanmoins Soprano Stories (2005), Coltrane Rules: Tao of a Music Warrior (2012) et A Place in Time (2016).

L’ombre que Gary Bartz jette au cours des six dernières décennies de musique noire progressive, et son dévouement en fait un contributeur logique et bienvenu au sein du label Jazz Is Dead. Saxophoniste alto imprégné de l’histoire et de la tradition de son instrument, qui est aussi expérimental, sans relâche et non enclin au purisme d’aucune sorte, il jouit à la fois du respect et de l’admiration de ses pairs et du culte du héros de plusieurs générations après lui – dont Adrian Younge et Ali Shaheed Muhammad, qui a inévitablement conduit à Gary Bartz.

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